ORGANES DES POISSONS LEUR PEMETTANT DE S'ADAPTER A L'ENVIRONNEMENT L'OEIL :
1 - Les vertébrés terrestres vivent dans l'air, les poissons dans l'eau où les rayons lumineux ne se transmettent pas de la même façon. 2 - Comme chez bon nombre de vertébrés terrestres, les yeux des poissons sont en général situés sur le coté de l a tête. (sauf chez les espèces se tenant à l'affût dans le sable, qui ont les yeux sur la tête). 3 - Les poissons n'ont pas de cou. Ces trois raisons expliquent les différences, ci-dessous, entre l'oeil humain et celui du poisson :
Les yeux des poissons diurnes et ceux des poissons nocturnes ont une structure un peu différente leur permettant de s'adapter au mieux à la quête de nourriture de jour ou de nuit. D'autres poissons se passent de la vue (abysses, grottes ), en utilisant l'ouïe, des organes olfactifs bien développés ou des barbillons tactiles. Contrairement aux poissons osseux, les poissons cartilagineux peuvent contracter leur pupille ; de plus les yeux de certains de ces poissons cartilagineux peuvent être dotés de paupières nictitantes (paupières supplémentaires qui permettent au hibou, par exemple, de garder les yeux ouverts tout en empêchant leur dessèchement). (requins bleus, requins marteaux). LES NARINES : A première vue les narines ne sont pas très visibles à l'extérieur chez la plupart des poissons, à quelques exceptions près, car elles ne font pas saillie.
Bien évidemment, chez les poissons, les narines ne servent pas à la respiration (l'extraction de l'oxygène vital, se fait à travers les branchies ) mais seulement à l'olfaction. Le fait de sentir permet au poisson de déterminer ce qui se passe dans son entourage et va lui servir dans sa quête de nourriture et aussi pour la protection de son espèce : Quand les requins sentent l'odeur du sang, ils se dirigent en toute hâte vers le lieu d'où provient l'odeur. Les poissons qui chassent la nuit trouvent leurs proies en grande partie grâce à leur odorat. Il existe chez les poissons une substance d'alarme, repérable à l'odeur, qu'ils libèrent lorsque leur organisme est endommagé ; ceci ayant pour effet d'avertir leurs congénères du banc, qu'il y a danger et les inciter à la fuite. © 2007 : CSB |