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 SOUS EMBRANCHEMENT DES CNIDAIRES    

SUPER CLASSE : MEDUZOAIRES

CLASSE DES : HYDROZOAIRES

Les hydraires ou hydrozoaires sont caractérisés , généralement ( il y a des exceptions ) , par deux formes de leur apparence en rapport avec un mode de reproduction différent :

  •      Une apparence POLYPE
  •      Une apparence MEDUSE

Ces deux formes alternent au sein d'une même espèce , le stade méduse et le stade polype portent souvent des noms différents car il n'est pas toujours facile d'associer tel stade méduse à tel stade polype.

Les POLYPES qui sont des colonies , ont une apparence de plante avec des branches qui se divisent. Ces colonies sont fixées au sol par un "stolon" , comme une racine à plat , à partir duquel part une "tige" portant différentes sortes d'individus :

  •      Individus chasseurs , portant des tentacules , et nourrissant toute la colonie . ( l'estomac est celui de toute la colonie et se trouve dans la "tige". )
  •      Les polypes reproducteurs qui se forment par bourgeonnement sur la tige et qui pourront former de petites méduses.

Les MEDUSES d'hydrozoaires , comme les grosses méduses , classe des scyphozoaires , sont des animaux sexués mâles et femelles. Ces méduses donneront des oeufs qui une fois fécondés donneront une larve qui ira se fixer sur le fond pour former une autre colonie de polypes.

Ces petites méduses dont la taille varie en général du millimètre à quelques centimètres sont dites CRASPEDOTES , ce qui se traduit par le fait que la base interne de leur ombrelle porte un voile (vélum) laissant passer l'orifice buccal . Les grosses méduses qui n'ont pas de voile seront dites : méduses ACALEPHE .

Les méduses , se reproduisant par voie sexuée sont pourvues de glandes sexuelles au nombre de quatre , situées dans la cavité gastrique .

Les méduses craspédotes de même que les acalèphes sont pourvues de muscles disposés en position radiaire et circulaire dans l'ombrelle et aussi dans les tentacules que la méduse peut rentrer dans l'ombrelle , ces muscles existent aussi dans la vélum des méduses craspédotes.

Pour activer les muscles il faut des nerfs. Ces nerfs suivent à peu près le tracé des muscles.

Les méduses peuvent voir grâce à des ocelles situées à la périphérie de l'ombrelle.

Les méduses peuvent s'orienter grâce à des statolithes, petites concrétions situées dans des cellules spécialisées à la périphérie de l'ombrelle qui donnent à la méduses la notion d'équilibre.

Ces cellules peuvent être couplées avec les ocelles pour former ce que l'on appelle des rhopalies.

La nutrition se fait selon deux axes :

  •      La quête de nourriture
  •      La digestion

CLASSE DES : HYDROZOAIRES

SOUS CLASSE DES : SIPHONOPHORES

Le NECTOSOME assure la flottaison ( pneumatophore rempli de gaz : azote , argon , oxygène ) et la locomotion de la colonie. ( cloches natatoires qui agissent par contractions , tout comme les méduses).

Le SIPHOSOME a des fonctions multiples : nutrition , reproduction et protection. Il est constitué par de nombreuses unités semblables appelées CORMIDIES.

Schéma d'un Siphonophore
Schéma d'une cormidie

Chaque cormidie est constituée par :

Un AZPIDOZOÏTE , c'est un polype protecteur constitué par un muscle , il n'a pas d'orifice buccal.

Un CYSTOZOÏTE, polype excréteur portant à sa base un filament tactile , la PALPACULE , riche en cellules urticantes.

Un ou plusieurs GONOZOÏTES mâles et femelles qui donneront des MEDUSES par reproduction sexuée.

Un GASTROZOÏTE qui chasse grâce à un long filament pêcheur garni de cellules urticantes et digère pour la colonie.

Les siphonophores se divisent en différents groupes en fonction de leur anatomie.

Certains siphonophores sont dépourvus de PNEUMATOPHORE , la flottaison est assurée par la cloche natatoire supérieure. Les CORMIDIES âgées situées sur le stolon se détachent pour donner un organisme libre , l'EUDOXIE , qui va libérer de petites méduses qui se reproduiront . Ces siphonophores forment l'ordre des CALYCOPHORIDES.

Les siphonophores possédant un pneumatophore et pas d'eudoxie forment l'ordre des : PHYSOPHORIDES ( la physalie par exemple ).

Certains auteurs classent les Vélleles et les Porpita dans un groupe appelé CHONDROPHORES car l'organisation de leur flotteur est spécifique.


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